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Theide, avenue de Génécie

Vallamir Stories

- Publié le 09-11-2021


Histoire d'un balade sur l'avenue de Génécie


Chers internautes, je me suis rendu la semaine dernière à Theide. Les premiers jours, j’ai visité la ville de part en part et aujourd’hui dans cet article je vous propose de vous présenter l’avenue de Génécie qui pourrait, selon moi, prétendre au titre de plus belle avenue du monde Gécée. Commençons notre voyage...


Au petit jour, j'ai la chance de me balader sur le toit du grand amphithéâtre de l’université. De là, il est possible de voir l’avenue dans toute son immensité. Ce point de vue est magique, puisqu’une bonne partie de la ville s’offre à nous. Le soleil se lève doucement derrière les collines qui entourent la baie de Theide. Lentement, les façades des bâtiments qui ont été construit le long de l’avenue se dévoilent. Au loin je devine le grand viaduc ferroviaire partiellement caché par les hauts buildings du quartier de la gare. De nombreux dirigeables profitent comme nous du soleil levant pour admirer la ville. 

Un peu plus tard, en quittant le grand amphithéâtre, je passe devant plusieurs petits pavillons qui marquent l’entrée de l’université. Ceux-ci abritent aujourd’hui des salles de cours dans lesquelles les enseignants de l’université viennent transmettre leur savoir aux étudiants. Cet ensemble de bâtiments, qui marque l’une des extrémités de l’avenue de Génécie et connu partout en Mandelsy. Il n’y a en effet que quatre universités dans le pays et la plus réputée est celle de Theide. Le 1 avenue de Génécie est donc un substitut reconnu pour désigner cette université.

En prenant en direction de la grande Arène, et après être passé devant la faculté de lettres, je traverse les voies de tramway. À Theide c’est le moyen de transport privilégié avec le métro. L’automobile étant strictement interdite sur toute la ville et en particulier dans Fortheide. Du coup, comme partout ailleurs dans la ville, le calme règne et l’air est pur. Nichés dans les grands platanes qui ornent l’avenue, les nombreux oiseaux chantent en cette belle matinée d’été. Le soleil s’est complétement levé et les quelques nuages de l’aube ont laissé place à un magnifique ciel bleu légèrement voilé.

Une fois les voies de tramway dépassées, j'arrive sur une première grande place : la place Joseph VI du nom du dernier souverain de Mandelsy. Vue du ciel, cette place surprend par sa symétrie. Construite dans les premières années de la monarchie, il a fallu, dit-on, recommencer la construction de certains bâtiments une bonne dizaine de fois. Le roi de l’époque souhaitait un alignement et une copie parfaite des huit façades qui entourent la place.

Toujours sur la place Joseph VI, en regardant en direction du port un étrange monument se dresse devant moi. Un cavalier, seul, fonce sur une foule de pauvres gens semblant défendre ce qui leur reste de richesse. Ce monument, fait référence à la grande révolution Mandelsienne qui a conduit à l’établissement de la république voilà plusieurs siècles. À cette époque, les monarques pillaient sans vergogne les citoyens de leur propre royaume. Un jour, un des souverain fonça à cheval et tua un groupe de pauvre paysans. Tel un battement d’ailes de pavillon provoquant un cyclone, ce petit évènement fut en partie responsable du soulèvement populaire du début du XVIIème siècle,. Le peuple, magnanime, ne tua aucun des monarques et en dehors des quelques personnes représentées sur ce monument, il n’y eu pas de mort. C’est sans doute pour cela que cette sculpture à sa place sur cette belle avenue : elle symbolise une révolution pacifique (la seule en Mandelsy).



Vers 10h, je rencontre un ami qui habite au numéro 121 de l’avenue, au dernier étage d’une des tours construite en cœur d’îlot. Il est urbaniste et m’explique pourquoi cette avenue est la plus belle de Theide.

« Tu vois d’ici on peut tout voir. Ailleurs on est gêné par les autres tours. Tiens... Vas avenue de Bonapartagne par exemple… C’est infernal ! Depuis le début des années 50 tous les cœurs d’îlots ont été urbanisés si bien qu’aujourd’hui en plus des façades de rues construites au XIXème siècle, on a construit, au-dessus, des immeubles pour densifier la ville. Te rends-tu comptes ?? Theide est la ville la plus dense du monde avec près de 140000 habitants par kilomètre carré ! Et je ne te parles pas des Nokwilles ou la densité d'habitants dépasse le million sur le continent ! »

Ne prêtant qu’à moitié attention aux paroles de mon ami j’admire la ville depuis le point de vue qu’il m’offrait. Au loin à l’ouest, je devine les immeubles de l’université. 

Au sud, derrière les quelques tours visibles depuis la terrasse de l’appartement, j'aperçois le port de Theide. Je peux également entrevoir les grandes barres d’immeubles qui jouxtaient les cheminées des usines. Un obélisque se dessine également entre les bâtiments. Theide en compte plusieurs dizaines de toutes tailles. La légende veut que celui qui arrive à les « lire » parviendra à révéler le secret de la ville.

Toujours au sud mais en regardant plus vers le continent, deux grands dômes surplombent les îlots bâtis en face de moi. Une des tours d’Hèlnèsse a d’ailleurs été construite à proximité. Ces tours racontent une des plus mystérieuses histoire de la Mandelsy. J’aurais l’occasion de vous en reparler puisqu’une fresque leur est dédié dans l’Arène. Cette-dernière est d’ailleurs visible depuis la terrasse où je me trouve. En cette saison on ne fait que la deviner puisqu'elle est cachée au milieu de la végétation.

Enfin, en regardant complètement à l’opposé, le centre d’affaires fait front à l’ancienne citadelle fortifiée. Cette dernière peine à se dessiner au milieu des grands bâtiments construits dans cette zone. Encore une fois seule les trois tours d’Hèlnèsse et le donjon sont visibles.

Après un bon repas et une petite sieste, je reprends mon parcours sur l’avenue de Génécie. En cette chaude après-midi d’été, l’ombre des grands platanes permet de se promener sans souffrir de la chaleur. En repensant à mon ami, je me dis que les urbanistes Theidois ont tout fait pour rendre la ville agréable. En effet, malgré l'importante densité de population, on y trouve de larges avenues arborées et notamment l’avenue de Génécie. Comme il n'y a pas d'espace dédié à l'automobile, les 30 mètres de largeur de l'avenue de Génécie paraissent immenses ! Dommage que je n'ai été là le weekend précédent cette visite puisque de nombreux stands étaient disposés tout au long des avenues Thedoises pour le grand marché d'été.

Après quelques minutes de marche, j’arrive sur la place Otto Viali sur laquelle se dresse un monument célébrant les vainqueurs des combats de l’Arène. Il fut un temps à Theide où des combats été organisés dans l’arène. Il n’était pas rare que les monarques eux même y participent. Cela leur permettait de montrer leur courage et leur force à leur peuple. Malgré l’aspect un peu barbare de cette tradition, et à la différence de ce qui est encore pratiqué dans d’autres contrés, les combats n’étaient jamais des combats à mort. Les combattants avaient ordre de s’arrêter avant, d’accepter leur défaite s’il avait perdu et de rester modeste devant la victoire. Ce monument est donc aussi porteur de nombreuses valeurs qui étaient autrefois celles de l’arène : le respect que ce soit dans la victoire ou dans la défaite, l’honneur, le contrôle de soi, la modestie et le courage.

Tout comme la place Joseph VI, la place Otto Viali est une étoile à 8 branches d’où partent les principales avenues de la ville de Theide et notamment l’avenue de Bonapartagne qui fait la jonction entre le port intérieur et Leistheide Isle où l’on trouve la gare et l’aéroport.

Avant d’entrer dans la dernière partie de l’avenue, il est obligatoire de passer sous deux grandes arches. Certains pensent qu’elles ont été construites pour restreindre les jours d’affluence le passage vers l’arène. Les spécialistes vous raconteront une histoire bien différente. C’est arches ont deux fonctions radicalement opposés. Elles sont contemporaines de l’arène et n’ont donc pas été bâtis au XIXème siècle comme les autres bâtiments aux alentours. L’arène de Theide est une arène antique elle a donc au moins 1700 ans puisque l’antiquité Mandelsienne prend fin vers l’an 300. Il en est de même pour ces deux arches. À cette époque, elles servaient d’aqueduc pour l’arène. L’eau été acheminée depuis les collines environnantes pour alimenter l’arène et les quartiers alentours. Il se dit aussi qu’un des plus fameux architectes mandelsien de l’époque serait enterré sous ces deux arches : Albus Dimbledorus, spécialiste des arènes et qui est donc surement l’architecte de l’arène de Theide. Le pauvre homme succomba avant de voir la plus grande de ses œuvres achevée. C’est donc aussi un tombeau, mais le tombeau d’un grand homme !

Avant d’entamer ma visite de l’arène, je me pose dans un café pour admirer le vaste bâtiment depuis l’extérieur. L’arène de Theide, du haut de ses deux millénaires trône fièrement au milieu d’une vaste place entourée de boutiques. Ce lieu est chargé d’histoire. Tenez, au-dessus de chacune des arches du rez-de-chaussée, de nombreuses fresques ont été dessinées. Grâce à l’argent amassé lors des combats de l’arène celles-ci sont restées en excellent état. L’une d’elle raconte d’ailleurs une partie de l’histoire des tours d’Hèlnèsse. Il y est dit que celles-ci ont la particularité de sonner à 12h37 tous les jours et qu'elles auraient un lien avec le siècle oublié de l’histoire mandelsienne. Un historien pourrait raconter toute l'histoire du pays voir du continent rien qu'en analysant les fresques de l'arène de Theide. C'est donc, comme toute l'avenue de Génécie, un lieu chargé d'histoire.

Une fois à l’intérieur de l’arène, je demande aux guides de m’indiquer le chemin vers la coursive supérieure. Une fois parvenu au sommet du bâtiment, la ville s’offre de nouveau à moi. Je peux revoir les grands dômes du grand temple Rykjdom. Au loin, à l’autre bout de l’avenue, j’aperçois quelques bâtiments de l’université et au premier plan un océan de verdure laisse entrevoir la place Otto Viali.

Un peu plus au nord, la citadelle et le CBD se distinguent dans un coucher de soleil rose qui révèle toute la splendeur de la cité et de l’avenue de Génécie.

C'est sur ce coucher de soleil magnifique, que ma journée se termine. J'ai mis une journée à traverser l'avenue de Génécie de part en part - avec certes quelques pauses gastronomiques... Celle-ci n'est longue que de 1321 mètres, mais recèle de nombreux détails aussi bien historiques que d'architecture. En cela, il s'agit de la plus belle avenue de Theide.


Poste initialement publié le 6 janvier 2019. 
Les images sont tirées du jeu Cities XXL.